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(extrait des fiches techniques de Richard SOREAU - Formateur en Marche Nordique  SOFA SPORT MARCHE)

 

Angle d’attaque du bâton au sol         ​

Depuis la position pieds joints tendez les bras vers l’avant, prenez les poignées de bâtons dans vos mains en les serrant légèrement. Positionner vos mains dans le prolongement des avant bras et descendez les bras en les gardant tendus vers le sol.

Si le mouvement est bien réalisé l’angle formé entre le sol et vos bâtons est d’environ 45°.

C’est l’angle d’attaque qu’il faudra respecter pour pratiquer correctement la marche nordique quel que soit le coefficient déterminant la longueur des bâtons.

L’angle est supérieur à 45° bien que vos bras soient allongés : Le poignet est sans doute cassé, il redresse le bâton : Pensez à remettre la main dans le prolongement de l’avant bras.

Un coude cassé procurera le même effet : Tendre le bras et mettre le poignet dans le prolongement de l’avant bras, l’angle d’attaque va immédiatement s’améliorer.



Engagement de l’épaule et hanche opposée

La marche est déclenchée par la hanche et l’épaule opposée mais la marche urbaine fait qu’aujourd’hui la majorité des personnes ne se servent plus des épaules pour marcher.

Sans engagement des épaules le mouvement de MN n’est pas complet et la propulsion est donc limitée.

Pour vous aider à engager les épaules avancez la main, bras tendu, comme pour dire bonjour, le mouvement se terminant face au nombril. Automatiquement sans vous en rendre compte vous allez progressivement engager la hanche et l’épaule.

Le mouvement de propulsion va pouvoir partir depuis loin devant jusqu’à loin derrière à condition de ne jamais plier le coude pendant la complète exécution du mouvement.



Propulsion

Debout, pieds joints, vous avez placé vos bâtons dans le bon angle d’attaque bras tendus vers l’avant.

Prenez appui sur les poignées des bâtons sans plier les coudes. Votre corps sera automatiquement propulsé vers l’avant.

C’est l’impression que vous devrez ressentir en alterné sur chaque bras lorsque vous allez pratiquer en MN.


Retour des bâtons depuis l’arrière vers l’avant

Au départ vos pointes de bâtons doivent rester en contact permanent avec le sol pendant toute l’exécution de ce mouvement.

Les pliages de coude provoqueront des mouvements désordonnés qui modifieront l’angle d’attaque sur l’avant et la qualité de votre coordination. Les pointes de bâtons qui se soulèvent peuvent aussi revenir dans vos jambes et vous risquez de chuter.



Allongement de la foulée

En MN, il est important d’allonger la foulée car naturellement l’avancée des bras va progressivement s’adapter à la longueur des pas. C’est kinesthésique. C’est un bon moyen d’ailleurs pour se mettre en coordination bras/jambe en allant s’il le faut jusqu’à la course. Celle-ci déséquilibrera votre corps en avant qui par reflexe se coordonnera rapidement pour vous éviter la chute

Ce qu’il faut retenir en priorité pour les premières pratiques

· Le bras est un segment qui part de l’épaule jusqu’à la main,
· Le coude même s’il n’est pas complètement en extension doit être impérativement gainé pendant toute l’exécution avant et arrière des mouvements,
· Tout pliage de coude perturbera l’exécution et la coordination correcte du geste,
· Au début restez donc très concentré et surveillez vos coudes,
· Allongez la foulée,
· Ne vous crispez pas sur les poignées des bâtons car vos mains ne seront plus alors dans le prolongement des avant bras et vous allez modifier l’angle d’attaque des bâtons par rapport au sol,

· Si vous pliez vos coudes vous ne rentrerez jamais dans la coordination MN la plus efficace,
·
Certains animateurs et instructeurs ont développé leur propre méthode dont vous entendrez parler de ci de là, c’est de la marche avec bâtons, pas de la marche nordique. Le mouvement est plus difficile à acquérir qu’il n’y parait ; Certains mettront quelques jours, d’autres de nombreux mois, ceux qui pratiquent par effet de mode sans s’intéresser réellement à l’activité n’y arriveront sans doute jamais….

                                                                                  Richard SOREAU

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